On connaît le talent du romancier Metin Arditi, auteur récemment de Tu seras mon père et Le Bâtard de Nazareth. En 2021, il a publié son premier texte théâtral, composé de trois monologues dont Freud, les démons.
En 1939, Freud a fui Vienne pour se réfugier à Londres. C'est là qu'il décède des suites d'un cancer de la mâchoire. Ainsi Metin Arditi imagine la dernière nuit du célèbre psychiatre. Freud revient sur ses ambitions, son besoin d’exercer un contrôle sur autrui, sa hantise d’être humilié. Il regrette de ne pas avoir osé toucher le sein gauche de Lou Andrea Salomé. Il se compare à Nietzsche, un génie à côté duquel il n’est qu’un besogneux. Dans sa nuit, son père apparaît et lui reproche d’être arrivé en retard à son enterrement et de ne pas avoir récité le kaddish à sa mort.
Empreint d’humour caustique, Freud, les démons revisite la dernière nuit du célèbre psychiatre viennois, mais ce bilan de vie pourrait être celui de chacune et de chacun au seuil d’une vie, avec ses failles et ces doutes.
Un magnifique éloge à l’humanité, plein de délicatesse et de mauvaise foi porté par un trio de comédiens romands que sont Caroline Althaus, Frédéric Lugon et Nicolas Rossier.
Un bord de scène avec l'auteur aura lieu le samedi 4 novembre à l'issue de la représentation.
Mise en scène : François Marin
Scénographie : Elissa Bier
Lumières : William Lambert
Régie générale : Estelle Becker
Costumes: Scilla Ilardo
Construction sonore: Frédéric Baudouin
Son: Bernard Amaudruz
Photos :Mercedes Riedy
Graphisme :Erika Irmler
Administration, production : Claire Félix
Du 31 octobre au 17 novembre 2023 au Pulloff Théâtres, Lausanne
Le 23 novembre 2023 au Théâtre Alambic, Martigny
Du 1er au 3 décembre 2023 au Théâtre du Passage, Neuchâtel
Une coproduction : Pulloff Théâtres et Cie Marin
Avec les soutiens de Loterie Romande, Service culturel de l'Etat du Valais, Migros pour-cent-culturel, Schweizerische Interpretenstiftung SIS
Petite Sorcière de Pascal Brullemans raconte sous la forme d’un conte le parcours vers l’autonomie d’une petite fille des villes. Le texte est une réflexion sur l’identité et sur les choix qui nous construisent et nous font devenir des êtres humains sensibles et ouverts au monde.
Petite Sorcière et sa mère malade, Grande sorcière, vont partir dans la forêt chercher la fleur qui peut la sauver. Mais existe-t-elle ? Loin de la ville, Petite Sorcière s’ennuie, malgré la rencontre du garçon chasseur qui un peu rustre, propose son aide. L’arrivée d’un petit chat va égayer un peu la vie forestière de l’enfant.
Avant de s’endormir pour ne plus se réveiller, Grande Sorcière va libérer un ogre, pris dans un piège, en échange de veiller avec soin sur la petite fille. Il accepte et emmène Petite Sorcière dans son palais, mais ne s’en occupe guère. Toutefois, comme sa propre existence est liée par sa promesse à la vie de l’enfant, il s’en occupe, la fait manger et veut la transformer en Petite Ogresse. Peut-on ainsi se transformer, prendre les valeurs de l’autre ?
Mais, lorsque l’ogre revient avec le garçon chasseur pour en faire son dîner, Petite Sorcière se révolte et propose de libérer le garçon en échange de ce qu’elle a de plus précieux, elle-même.
Par une ruse, elle arrive à tuer l’ogre et à libérer le garçon et elle-même. Elle va ensuite suivre son intuition pour aller vers les belles choses qui l’attendent.
Spectacle jeune public dès 6 ans
Création du 17 avril au 6 mai 2018
au Petit Théâtre de Lausanne,
Tournée prévue janvier-mars 2019
Mise en scène : François Marin
Scénographie : Elissa Bier
Lumières : William Lambert
Costumes : Scilla Ilardo
Maquillage : Séverine Irondelle
Création sonore: David Tabachnik
Construction décor: Frédéric Baudouin
Régie générale : Estelle Becker
Régie plateau: Maxime Fontannaz
Administration : Claire Félix
Jeu : Caroline Althaus, Fanny Künzler, Eliot Bühlmann et Frédéric Lugon
Avec les soutiens de Loterie romande, Fondation Ernst Göhner Stiftung, Service des Affaires Culturelles de l’Etat de Vaud, Ecole de théâtre des Teintureries de Lausanne.
Avec Mali Van Valenberg, Sylviane Tille, Christian Cordonier, Frédéric Lugon et Yann Pugin
Une enquête passionnante sur les silences de l’Église et de notre société. Alexandre découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat pour « libérer la parole ». À partir des témoignages récoltés lors de la préparation de son film (Grand Prix du Jury au Festival de Berlin en 2019), François Ozon a senti la nécessité de recourir à l’écriture théâtrale. « Alors que le cinéma joue sur l’identification et l’émotion directe, le théâtre permet de créer une distanciation, une réflexion plus politique, un outil de compréhension différent du monde ». Une exploration des zones d’ombre de l’âme humaine afin de permettre à la lumière de l’emporter sur l’obscurantisme.
Mise en scène: François Marin
Scénographie : Elissa Bier
Lumières : William Lambert
Costumes : Scilla Ilardo
Son : Gautier Teuschler
Régie générale : Estelle Becker
Photo : Mercedes Riedy
Graphisme : Erika Irmler
Administration: Claire Félix
Une coproduction Cie Marin, Pulloff Théâtres, Théâtre des Osses – centre dramatique fribourgeois
Cette production a reçu les soutiens de : Loterie Romande VD, Théâtre Pro VS, Fondation Leenaards et Pour-cent-culturel Migros.
Le Temps_Marie-Pierre Genecand_novembre 2021
https://www.letemps.ch/culture/geneve-un-spectacle-dit-pretres-abuseurs-mineurs
Le Programme.ch_Bertrand Tappolet_octobre 2020
Interview de François Marin par Bertrand Tappolet_en-leurs-âmes-et-conscience_19.10.2020
Avec Caroline Althaus, Fanny Künzler, Mali Van Valenberg, Christian Cordonier, Eliot Bühlmann et Frédéric Lugon
Un jour de 1950, Simone accompagne sa fille Catherine, 4 ans, dans un square à Paris. Elle y fait la connaissance de Jean venu avec son fils Antoine, également 4 ans. Tandis que les enfants jouent à la balançoire, l’homme et la femme les surveillent de loin et bavardent en voisins… Ils sympathisent, se revoient et deviennent secrètement amants…
Antoine et Catherine est une ronde de la vie qui se joue entre deux familles, sur trois générations. Un demi-siècle s’écoule, avec ses changements de société, de mode et de technologie qui s’entremêlent avec des histoires d’amour, celle de Jean et de Simone, d’Antoine et Catherine, de Vincent et Delphine, leurs enfants…
Par petites touches, autour d’un banc, le quotidien de chacun d’entre eux se révèle. Les uns et les autres se rencontrent, partagent leurs souvenirs, leurs joies ou leurs peines, se disputent, se perdent ou se retrouvent… amoureux ou pas.
Avec beaucoup de tendresse et de douceur, l’intrigue renvoie chacun à son vécu, à son envie d’avenir et de bonheur, à sa nostalgie peut-être aussi.
Mise en scène: François Marin
Scénographie : Elissa Bier
Lumières : William Lambert et Arthur Gueydan
Costumes : Scilla Illardo
Maquillage: Séverine Irondelle
Son : Gautier Teuschler
Régie générale : Estelle Becker et Théo Serez
Régie plateau-accessoires : Maxime Fontannaz
Constructeur décor : Frédéric Baudouin
Photo : Mercedes Riedy
Graphisme : Erika Irmler
Administration/production : Claire Félix
Avec les soutiens de : Loterie Romande VD, SERAC – Service Culturel de l’Etat de Vaud, Théâtre Pro VS, Fondation Ernst Göhner Stiftung, Pour-cent-culturel Migros VD, Schweizerische Interpretenstiftung SIS
Adaptée de la pièce d’Henrik Ibsen, La Dame de la mer raconte l’histoire d’Ellida, épouse du Docteur Wangel, un homme plus âgé qu’elle, veuf et père de deux jeunes adolescents. Mais Ellida garde en elle le souvenir brûlant d’un marin qu’elle a aimé dans sa jeunesse, qui a dû fuir, mais qui a promis de revenir. Cet homme, auprès de qui elle a connu un amour intense et sensuel, tient sa promesse…. Quel sera le choix d’Ellida ? Retrouver la ferveur passionnée du passé ? Lui préférer la sérénité qu’elle connaît auprès de son époux ? L’écrivain lémanique François Deblüe signe une réécriture resserrée et sensuelle de ce drame, qui associe à jeu égal, texte et musique sur une composition de René Falquet.
Une coproduction Cie Marin / Oriental Vevey
Drame lyrique en 5 actes
D'après Ibsen
Texte de François Debluë
Musique de René Falquet
Mise en scène François Marin
François Debluë, auteur
René Falquet, compositeur
François Marin, metteur en scène
Claire Félix, administratrice Cie Marin
Scénographie : Elissa Bier
Régie générale : Estelle Becker
Construction décor et régie plateau : Hervé Jabveneau
Création lumières : William Lambert
Créations lumières et régie : Arthur Gueydan
Costumes : Scilla Ilardo
Maquillage : Séverine Irondelle
Chanteurs
Hélène Pelourdeau, soprano
Frédéric Meyer de Stadelhofen, baryton
Stephan Imboden, basse
Bertrand Bochud, ténor
Lorianne Cherpillod, soprano
Pascale Güdel, mezzo-soprano
Ensemble
Valérie Bernard, 1er violon
Nestor Rodriguez, 2ème violon
Stéphane Chappuis, accordéon
Priscille Gfeller-Oehninger, alto
Esther Lefèbvre, violoncelle
Irina-Kalina Goudeva, contrebasse
Thomas Soldati, percussions
Avec les soutiens de la Loterie Romande VD, Service des affaires culturelles de l’Etat de Vaud, Service de la Culture du Valais, Ville de Vevey, Fondation du Centre Patronal, Fondation Suisa.
Remerciements spéciaux à Mme Claire Martin.
Photo : Martin Reeve – Oriental
24 Heures - 30.10.2018 - La Dame de la mer chante son amour impossible
Une jeune fille vacille au diagnostic de sa maladie, mais va chercher en elle, le désir de s’en sortir et la volonté de se battre. Elle monte sur les toits, engage le fer, apostrophe le ciel, sous les yeux des habitants de la ville et devant tant de mains qui se tendent...
Luc Tartar éclaire ainsi les enjeux de sa pièce : « En découdre avec les idées reçues. Confronter ses propres démons. Bousculer les conventions, sortir de la mêlée pour capter la lumière, avoir le droit au bonheur. En découdre est le combat épique de celui qui est différent, mais qui lutte avec courage et vaillance. ».
Pour traiter plus spécifiquement de la schizophrénie, tout en la démystifiant, Luc Tartar privilégie dans le texte d’En découdre, la forme chorale, l’alternance d’une langue abrupte et d’envolées lyriques. Sensible à la singularité de cette écriture dramatique qui n’épargne aucun des sentiments de perte, d’impuissance et de douleurs qui traversent l’héroïne ainsi que ses proches, François Marin signe une mise en scène douce et délicate de cet hymne à la vie qui rend compte de la fragilité humaine.
Pulloff Théâtres, Lausanne
du 24 octobre au 12 novembre 2017
www.pulloff.ch
Théâtre de Valère, Sion
le 14 novembre à 20h
www.theatredevalere.ch
Mise en scène: François Marin
Scénographie : Elissa Bier
Lumières : William Lambert
Costumes : Scilla Illardo
Son : Jérémy Conne
Régie générale : Estelle Becker
Régie plateau : Léo Piccirelli
Constructeur décor : Frédéric Baudouin
Exposition : Eugenia Poblete
Administration : Claire Félix
Avec Barbara Tobola, Caroline Imhof, Mali Van Valenberg, Simon Bonvin et Marc Mayoraz
SAISON 2021-2022
GRACE A DIEU de François Ozon (2020)_tournée
Coproduction Pulloff Théâtres et Théâtre des Osses, centre dramatique fribourgeois
Théâtre Alchimic, Genève, du 2 au 18 novembre 2021
Théâtre des Osses, Givisiez-Fribourg, du 26 novembre au 12 décembre 2021
ANTOINE ET CATHERINE de Sylvie Blotnikas (2019)_tournée
CO2, Bulle, le 18 février 2022
SAISON 2020-2021
GRACE A DIEU de François Ozon (2020)_création + tournée
Coproduction Pulloff Théâtres et Théâtre des Osses, centre dramatique fribourgeois
Pulloff Théâtre (joué 6 représentations puis annulé COVID)
Théâtre de Valère, Sion (cause COVID repoussé au 25 mai 2021)
Théâtre des Osses, Givisiez-Fribourg (repoussé cause COVID)
ANTOINE ET CATHERINE de Sylvie Blotnikas (2019)_tournée
CO2, Bulle (cause COVID repoussé au 18 février 2022)
PETITE SORCIERE de Pascal Brullemans (2018)_tournée
Théâtre Benno Besson, Yverdon-les-Bains (annulé cause COVID)
Théâtre Populaire Romand, la Chaux-de-Fonds (annulé cause COVID)
SAISON 2019-2020
ANTOINE ET CATHERINE de Sylvie Blotnikas (2019)_création
Coproduction Pulloff Théâtres, Lausanne
Pulloff Théâtres, Lausanne
Théâtre de Valère, Sion
PETITE SORCIERE de Pascal Brullemans (2018)_tournée
Théâtre du Passage, Neuchâtel
Théâtre de Valère, Sion
La Bavette P’tit Théâtre de la Vièze, Monthey
Théâtre des Treteaux, Alsace, Mulhouse / France
TPR, La Chaux-de Fonds
SAISON 2018-2019
LA DAME DE LA MER de François Deblüe et René Falquet (2018)_création + tournée
Coproduction Oriental Vevey
Opéra lyrique
Oriental-Vevey, Vevey
Théâtre de Valère, Sion
Casino du Brassus, le Brassus
SAISON 2017-2018
EN DECOUDRE de Luc Tartar (2017)_création + tournée
Coproduction Pulloff Théâtres, Lausanne
Pulloff Théâtres, Lausanne
Théâtre de Valère, Sion
PETITE SORCIERE de Pascal Brullemans (2018)_création
Jeune public dès 6 ans
Une coproduction Petit Théâtre de Lausanne
SAISON 2016-2017
BLANC d’Emanuelle Marie (2016)_création + tournée
Coproduction Pulloff Théâtres, Lausanne
Pulloff Théâtres, Lausanne
Théâtre de Valère, Sion
2h14 de David Paquet (2015)_tournée
Théâtre du Passage, Neuchâtel
Théâtres des Osses, Givisiez-Fribourg
LA CORNEILLE (2015)_tournée
Oh Festival !
Plus de détailsLa Cie Marin a été fondée le 3 février 1994 à l’occasion du spectacle Comme un ciel de Chagall de Jacques Biolley, monologue interprèté par Julien Basler. Ce spectacle a été joué grâce à la générosité de René Gonzalez au Théâtre Vidy-Lausanne.
Les premiers spectacles, présentés dans des lieux alternatifs (La frat à Lausanne, Chantier interdit-Les Temps Modernes à Vevey), sont nés de l’urgence à dire et à jouer. Nous n’avions à l’époque sollicité aucun organe de subvention. Le rythme de nos envies de théâtre était bien plus trépidant que celui des délais de dépôt de dossiers...
En 1996, Jacques Gardel, directeur du Théâtre Arsenic, nous a invité à créer La 7ème Vallée de Jacques Probst. Par la suite, nous avons bénéficié du soutien indéfectible de Thierry Spicher, nouveau directeur de l’Arsenic (1996-2002). Cette période a été marquée notamment par des spectacles importants pour notre développement artistique comme le diptyque d’Enzo Cormann consacré à la figure de Gilles de Rais (L’Apothéose secrète et La Plaie et le couteau). En 2002 enfin, notre travail a été coproduit par un théâtre d’institution, Le Poche-Genève dirigé par Philippe Morand, pour le spectacle Le Collier d’Hélène de Carole Fréchette qui a été joué plus d’une cinquante fois en Suisse romande.Cette même année, nous avons révélé à la scène l’écriture de Noëlle Revaz, la présentation de notre spectacle coïncidait avec la parution de Rapport aux bêtes dans la collection blanche des Editions Gallimard.
Une étape importante a été la création du Bonheur du vent de Catherine Anne (2004). Ce spectacle a été très remarqué et nous a ouvert les portes de nombreux théâtres de Suisse romande. Dès lors, chacune de nos créations a la chance de bénéficier d’une tournée dans notre région. Ainsi Le Pays des genoux de Geneviève Billette, notre première incursion dans le théâtre jeune public, a été joué plus d’une soixantaine de fois. La Cie Marin a obtenu par deux fois un contrat de confiance de l’Etat de Vaud, et dès 2007, a bénéficié du soutien de Théâtre Pro VS. Elle est au bénéfice d'un troisième Contrat de confiance du Canton de Vaud.
Dès 1994, la Cie Marin se consacre quasi exclusivement à l’écriture contemporaine. Nous avons crée à la scène plusieurs textes en première suisse, francophone, voire mondiale. Formé au Conservatoire de Lausanne dirigé par André Steiger, nous développons un théâtre épique de tradition brechtienne, mais qui n’oublie ni le plaisir, ni l’humour ni l’émotion.
Notre intérêt pour l’écriture contemporaine nous a amené à réaliser plusieurs cycle de lecture intitulé C’est pour lire ! (2003-2009), réalisé notamment à la BCU de Lausanne, à la BMU de Genève, à la Médiathèque Valais et à la BM de La Chaux-de-Fonds. Ces lectures étaient consacrées à la production littéraire contemporaine de Suisse romande. Nous avons ainsi mis en lecture plus d’une trentaine d’auteurs dont Jacques Chessex, Michel Layaz, Anne Cunéo, Daniel de Roulet, Jean-Luc Benoziglio, Alexandre Voisard, Anne-Lou Steiniger,...
Nous avons depuis 1994 de grandes fidélités artistiques notamment avec l’éclairagiste William Lambert qui signe toutes les lumières de nos spectacles depuis 1996, et avec la scénographe Elissa Bier qui a réalisé tous les univers de nos productions depuis 2002.Enfin Michel Sauser, actuel directeur du théâtre 2.21, a collaboré de manière active au développement administratif de la Cie durant plusieurs années (1997-2006) puis Gwenaelle Lelièvre (2007 à 2012) et actuellement Claire Félix.
François Marin
Plus de détailsFrançois Marin est metteur en scène, pédagogue, a été collaborateur littéraire au Théâtre Le poche-Genève dirigé par Philippe Morand (1998-2003), collaborateur scientifique à l'Institut théâtral de l'Université de Berne au sein de l'équipe rédactionnelle du Dictionnaire du Théâtre en Suisse, Directeur du Théâtre de Valère à Sion depuis 2005 et Président du Pool des Théâtres d'accueil en 2009.
Prix jeune créateur de la Fondation Vaudoise pour la culture 2002, Prix de l’encouragement culturel de l’Etat du Valais 2000.Lauréat de la Bourse Migros pour Jeunes comédiens (93), Prix d’interprétation au Festival de Wattrelos (F) pour Video ergo sum de Denis Rabaglia (88),Diplôme de comédien professionnel (Conservatoire de Lausanne) (94),Licence ès Lettres (Français-Histoire ancienne-Grec) Uni GE (95), Maturité latin-grec au Collège de l’Abbaye de Saint-Maurice.
"Inscrite dans un réseau multiple de confrontations, d'héritages, et de filiations, ma pratique théâtrale se nourrit de manière cannibale de la rencontre avec l'autre."
"Noëlle Revaz, Jacques Probst, Jérôme Meizoz. Et, plus loin de nous, Catherine Anne, Carole Fréchette, Enzo Cormann, Joël Jouanneau... Parler de François Marin, c'est immédiatement parler des autres. Des personnalités qui l'ont incité à embrasser la cause théâtrale, mais surtout de ces auteurs, contemporains et bien vivants, que le metteur en scène valaisan porte sur le plateau avec un engouement constant. Les autres. Ce leitmotiv se répète tellement chez ce comédien diplômé du Conservatoire de Lausanne, qu'on n'est même pas étonné de l'avoir plus lu que vu jouer.
Car ce qu'on imagine moins, en voyant l'allure professorale de François Marin, c'est son goût prononcé de la facétie. A quinze ans, il jouait les méchants à l'écran pour ravir la galerie. Denis Rabaglia, enfant de Martigny avant de devenir le cinéaste reconnu d'aujourd'hui, le dirigeait alors dans Wanted 82, production modeste tournée en Super 8 et néanmoins primée par le jury d'un festival nyonnais. «Dans ce film réalisé pendant l'été, j'incarnais Mister Shark, le terrible homme en noir. Denis jouait le justicier.» Plus tard, toujours sur le versant du rire, il a épousé «pour de faux» l'écrivaine Noëlle Revaz, mystifiant ainsi Daniel Rausis, leur ami commun... «J'aime les rapports légers avec mes semblables comme avec les comédiens. Travailler dans la douleur n'entre pas dans ma philosophie. Une fois que j'ai choisi un comédien pour ses qualités, je lui fais confiance.»
Noirs et diaboliquement gais, ses yeux dardent dès qu'il s'agit d'évoquer son lien à la scène. Et ses oreilles enchaînent. «A l'instar de Jean-Louis Hourdin, je considère le comédien comme un instrumentiste, un musicien transmettant des émotions par la justesse de sa partition.» Oubliées donc, les techniques de l'Actor's studio qui jouent à fond la carte de l'incarnation. «Certains visitent les profondeurs psychologiques pour créer du jeu, moi, je demande aux interprètes de partir de la grammaire du texte et d'en laisser émerger ses vibrations.»
Une approche qui suppose des écritures fortes et singulières. Celles de la Française Catherine Anne et de la Québécoise Carole Fréchette, par exemple, capables de traiter des préoccupations actuelles comme l'adoption ou la violence au Proche-Orient avec, outre des qualités littéraires, un sens de l'adresse affirmé. «Oui, au théâtre, tout ou presque, se joue dans le rapport au public. La tension que l'auteur et le comédien installent avec le spectateur vaut autant que la situation.»
Je privilégie les textes poétiques, éclatés, mais je veille à les rendre apparemment simples pour qu'ils parviennent au public. Pour le trouver, le toucher.»
Propos recueillis par Marie-Pierre Genecand pour le Courrier, 6 août 2005
Plus de détailsFrançois Marin - Directeur artistique, metteur en scène
francois.marin@compagniemarin.ch
Claire Félix- Administratrice
info@compagniemarin.ch
Elissa Bier - Scénographe
elissa.bier@gmx.de
William Lambert - Créateur Lumière
w.lambert@neuf.fr
Scilla Ilardo - Costumière
chnoukeplouf@yahoo.fr
Mercedes Riedy - Photographe mercedes.r@bluewin.ch
Compagnie Marin
Ch du Levant 1
1005 Lausanne
Suisse
e-mail: info@compagniemarin.ch
tel: +41 21 566 19 30
Dans Un garçon comme vous et moi, Ivan Jablonka (né en 1973) explore sa «garçonnité » en s’interrogeant sur ce qui nous fait homme et sur les frontières du genre. Dans son récit, il raconte comment il est formaté comme homme au fil d’une enquête souvent poignante, parfois drôle – toujours passionnante – où beaucoup pourront se reconnaître. Car cette « autobiographie de genre » dévoile une intimité à la fois individuelle, sociale et politique : l’histoire d’une génération avec des références culturelles aux dessins animés de Récré A2 ou au hit-parade des années 80.
A partir de ce récit autobiographique, le spectacle renvoie la génération des Boomers à s’interroger sur les notions de genre et les relations hommes-femmes avec beaucoup de sensibilité et de tendresse.
Mise en scène: François Marin
Jeu : Sabrina Martin, Frédéric Lugon et Mael Godinat (musicien).
Scénographie : Elissa Bier
Lumières : William Lambert
Costumes : Amandine Rutschmann
Construction décor : Frédéric Baudouin
Sonorisation : Bernard Amaudruz
Administration : Claire Félix
Photos : Mercedes Riedy
Durée 1h15 sans entracte
Avec le soutien de l’État de Vaud, de la Ville de Lausanne, du Conseil de la culture de l’État du Valais, de la Loterie romande VD, de la Fondation Lennaards et de la Fondation Ernst Göhner Stiftung
CPO, Ouchy
Du 23 au 26 mars 2023
Théâtre Alambic, Martigny
Le jeudi 20 avril 2023